La RSE c’est quoi ?
La RSE, acronyme de Responsabilité Sociétale en Entreprise, se définit par la considération des problématiques économiques, environnementales et sociales. Celle-ci s’opère autant au niveau du management que dans la définition de la stratégie d’une entreprise. Les préoccupations sociales et environnementales deviennent alors centrales dans les activités commerciales et les relations avec les différentes parties prenantes. L’enjeu est alors de trouver un équilibre entre ces trois piliers.
Ainsi, le bien-être des salariés, la rentabilité et la réduction de l’empreinte carbone représentent les principales obligations RSE en entreprise. Plus généralement, ces obligations permettent d’augmenter le profit de l’entreprise grâce notamment à une augmentation de la productivité. Également, elles participent à une bonne image de marque que ce soit au niveau des clients ou des salariés.
D’un point de vue légal, la loi Pacte et le code civil régissent les obligations RSE. Néanmoins, le cadre moral occupe également une place majeure. Autrement dit, chaque entreprise se doit d’atteindre ses propres objectifs RSE qu’elle s’est elle-même fixés.
Actuellement, ces obligations RSE représentent un questionnement central dans la définition des objectifs et de la stratégie d’entreprise. Nous allons lister un certain nombre de points sur lesquels les entreprises peuvent avoir une marge de manœuvre pour atteindre leurs objectifs. Cette liste est non exhaustive et s’adresse tout particulièrement au secteur de la logistique et des métiers de l’entrepôt.
Le confort des employés
Tout d’abord, nous observons un fort turnover dans le secteur de la logistique. Cela s’explique notamment par une remise en question des conditions de travail et du bien-être des salariés. En effet, ces derniers sont à la recherche de sens dans leur travail. Majoritairement, ils ne souhaitent plus prioriser leur job et leurs missions au détriment de leur propre santé. Ce phénomène s’est amplifié depuis la crise sanitaire. Ainsi, pour l’employeur il devient primordial d’accorder de l’importance à l’environnement de travail de ses salariés. Il est vrai qu’avoir une équipe fidèle et formée augmente considérablement la productivité. De plus, cela permet de réduire les coûts en évitant les dépenses liées au recrutement.
Afin de limiter les départs, les entreprises se doivent alors de reconsidérer les conditions de travail de leurs employés notamment sur le matériel utilisé. En effet, tous les outils doivent être confortables, adaptés et pratiques afin d’assurer un confort et une efficacité. Par exemple, le groupe Schiever a opté pour des vestes à commande vocale pour ses préparateurs de commandes. Cela leur permet d’avoir les mains libres et de ne pas être isolés avec leur casque, et d’ainsi augmenter naturellement leur productivité. Les utilisateurs en ont été très satisfaits. Consulter le communiqué de presse.
Le bien-être des employés
Le secteur de la logistique est un secteur pour lequel il existe de gros risques psychosociaux. En effet, le rythme intense, la difficulté des tâches, la non reconnaissance ainsi que l’épanouissement au travail parfois inexistant représentent de réelles causes de souffrance. C’est pourquoi, il semble primordial prendre soin des employés. D’une part, la gestion de la sécurité demeure importante. En effet, une sécurité renforcée permet d’éviter les accidents et toutes les conséquences qu’ils peuvent avoir. D’autre part, la communication interne joue également un rôle essentiel. Elle peut permettre de laisser les salariés s’exprimer, de privilégier une bonne ambiance et d’améliorer la qualité de vie au travail.
Enfin, le développement de la marque employeur s’effectue à travers la communication interne mais aussi externe. Elle permet notamment de valoriser et renforcer le sentiment d’appartenance à l’entreprise. Cela peut attirer de nouveaux employés comme de nouveaux clients. Il s’agit d’un élément important dans la vision RSE d’une entreprise.
Évidemment, la gestion de la sécurité, la communication, la marque employeur ne suffisent pas. Elles doivent être associées à d’autres éléments. Par exemple, rappelons qu’une équipe formée et sensibilisée devient plus fidèle et plus efficace
L’optimisation du stockage
Par ailleurs, on ne peut pas parler de RSE sans évoquer la situation climatique. En effet, celle-ci devenant plus que critique, les questions environnementales poussent alors les entreprises à repenser leurs objectifs. Dans le secteur de la logistique, les stratégie tendent vers une Green Supply Chain, c’est-à-dire plus durable et respectueuse de l’environnement.
Par exemple, les packagings des produits peuvent être revus afin de limiter les déchets et les surplus inutiles. En outre, une meilleure organisation permet de ne pas perdre de l’espace dans l’entrepôt. Les emplacements étant optimisés, il y a moins de perte et plus de rentabilité. Ainsi, un agencement optimal facilite la gestion des stocks et des inventaires, les déplacements au sein de l’entrepôt et jusqu’aux clients. Ainsi, un gain de temps et d’efficacité pour les préparateurs de commandes est observé. En effet, les demandes et directives sont plus justes et précises. Tout cela peut être régis grâce à un WMS.
Toujours dans une optique d’améliorer les conditions de travail des employés, l’automatisation de certaines tâches peut être judicieux. En effet, la saisie automatique grâce à des outils spécialisés évite aux employés les tâches trop chronophages. De plus, cela réduit le taux d’erreur qui peut être dû à la fatigue ou à la répétition de gestes. La gestion des stocks est facilité : plus juste et plus rapide.
Atteindre ses obligations RSE
En conclusion, pour atteindre les obligations RSE des métiers de l’entrepôt, les entreprises ont plusieurs leviers sur lesquels s’appuyer. Parmi eux, la considération du confort et du bien-être des employés. Cela se traduit par du matériel et des outils adaptés ainsi qu’une communication qualitative. Enfin, l’optimisation du stockage est essentiel, que ce soit l’agencement ou la gestion des stocks et des inventaires.